"Dans la poésie de ma nouvelle vie, De nouvelles peaux, de nouveaux avis, Des vies à nouveau, et des ami(e)s de plus en plus beaux, Juste par l'envie de livrer des mots délivrés d'autres maux, Et des livrets bientôt qui relient et que réalisent ces amis nouveaux. Nous vos amis des mots matinaux, et d'autres écrits vains mais jamais inutiles. Et même vingt écrits ne suffiraient pas, sans un prochain qui s'y inviterait, Juste parce que cela nous fait tant de bien, Ces mots et ces sourires en coin. Dans ce petit coin des écrivains, Où tout se rejoint et se joue autrement que chacun dans son coin, Les cris réécrits sont eux aussi très souvent bien malins, Mais de moins en moins mal en points. Un point à la ligne, et d'autres en suspension, Car entre-temps la vie bat son plein, Mais quelque part, au même moment, entre parenthèses d'autres se taisent, Car ces thèses et autres antithèses s'effleurent à la plume sur des feuilles volantes, De l'une à l'autre, entre des branches et des racines de nos vies qui s'entremêlent. Le fond et la forme en tas de feuilles bien plus vivantes, Alors qu'on les disaient mortes. Elles qui n'attendent que le Printemps pour rejoindre ce tronc comme un Qui pousse au travers d'un chemin. Et des vers écrits à la main, Comme sortis tout droit du train-train de nos quotidiens Lorsque nos maux nous tirent par la main. Qui sait encore si ce n'est pas à elle Qu'il revient de nous indiquer par toutes ces lettres déchaînées Le schem-main de notre Humanité. Sortons stylos et carnets car nés de la dernière plume, Nous avons en nous ce pouvoir de nous envoler, Au-delà de tout horizon menaçant ou menacé, Juste afin d'admirer le soleil au-dessus se lever."